On observe une inquiétude croissante à l’échelle mondiale quant à la capacité des systèmes de santé à répondre efficacement aux besoins et aux défis sanitaires actuels et futurs des sociétés et des individus. Les acteurs clés dans ce contexte, désignés ici comme « parties prenantes de la santé », doivent repenser leur réponse .
Comment? Selon quels critères? Dans quels délais?
Dans ce cadre, L’article paru dans Education for Health propose de considérer le concept de responsabilité sociale pour évaluer l’action de différents acteurs sur la santé de la population en utilisant une échelle progressive de trois gradients : la prise de conscience (« awareness« ), les actions réformatrices (« transformation« ) et les effets sur la santé (« impact« ). Son application à la faculté de médecine a servi d’exemple, laissant entrevoir une méthode pour faire émerger des indicateurs de réussite ou des normes d’accréditation. L’extension de son application à d’autres acteurs de santé est évoquée. « Assessing and enhancing health stakeholders’ impact on people’s health using a social accountability conceptual framework »
Article coécrit par Charles Boelen, Paul Grand’Maison, Somaya Hosny, and Karen Flegg. Lire la suite
Social Accountability of Medical Schools. Cet ouvrage contribue à faire progresser la responsabilité sociale dans les facultés de médecine. En proposant des réflexions, des études de cas et des approches et stratégies innovantes, il incite les enseignants, les administrateurs et les décideurs politiques à comprendre l’importance de la responsabilité sociale et à mettre en œuvre des pratiques efficaces au sein de leurs facultés de médecine. À travers une exploration approfondie de divers sujets liés à la responsabilité sociale, cet ouvrage présente également une feuille de route pour que les professions de santé et les établissements d’enseignement adoptent les principes de responsabilité sociale. Empowering the future of medical education and health care systems Editeurs: Mohamed Elhassan Abdalla, Mohamed Hassan Taha, Charles Boelen.

